Fort-Legallant
Cette colonie a été fondée il y a tout près de 30 ans par Ernest Legallant, un célèbre capitaine véron. Chargé de la mission d’étendre l’influence de Vérona, il vogua vers l’Est à la tête d’une flotte de près de 20 navires. Il brava les dangers de la Mer Blanche et perdît près de la moitié de ses navires mais après plusieurs mois en mer, il put finalement poser le pied sur la terre ferme. Malheureusement, les nouveaux arrivants, habitués aux doux hivers du Nord, n’étaient pas préparés aux froids mordants qui régnaient sur le nouveau continent. Pour survivre aux rigueurs de l’hiver, le capitaine ordonna aux nouveaux colons de démonter les navires restants afin de construire des maisons et c’est ainsi que naquît Fort Legallant.
Les premières années de la colonie furent difficiles vu l’impossibilité d’envoyer des messages vers Apollinia pour recevoir des provisions, mais les habitants de Fort Legallant ont eu la chance de débarquer tout près de tribus massipies très accueillantes. En collaborant avec les Massipis, cette colonie a pu survivre, puis a commencé à prospérer en s’adaptant à la vie sur le nouveau continent.
Lorsqu’un navire d’Apollinia réussit enfin à trouver Fort Legallant, l’ambassadeur qui visita la colonie fut très heureux de voir l’état des colons envoyés plusieurs années auparavant. Mais la rencontre s’envenima quand l’ambassadeur ordonna aux dirigeants de la colonie de chasser les Massipis pour agrandir le territoire de la colonie, à tel point que l’ambassadeur dut quitter pour sauver sa vie. Il y a eu deux autres visites d’ambassadeurs par après, qui se sont conclues presque aussi mal que la première, si bien que pour l’instant, les contacts entre la colonie et Apollinia sont coupés.
Fort Legallant est une colonie qui se développe lentement, mais sûrement. Les relations cordiales avec les Massipis environnants permettent à la colonie de prospérer et plusieurs enfants métis sont nés dans les dernières années, symboles vivants de l’alliance entre les colons et les Massipis. Les relations avec Apollinia sont extrêmement tendues, mais il y a quand même un peu de commerce, qui s’avère très limité. La justice est appliquée pour favoriser le développement de la colonie, car les criminels doivent travailler pour rembourser vingt fois leur dette face à la colonie avant de retrouver leur liberté.